Drappier, un champagne sans artifices de la vigne à la cave

Chez Drappier, on considère la vigne non pas comme une « propriété » au sens de « possession » mais plutôt comme un don familial transmis par des hommes soucieux du travail bien fait.

Les ancêtres de Michel et André Drappier se sont attachés à choisir des parcelles particulièrement bien exposées et puissamment calcaires – les fameux sols kimméridgien que l’on trouve également en Bourgogne – pour produire des vins très expressifs.

Véritable socle de la Maison, le vignoble a la chance de s’appuyer sur 57 hectares essentiellement situés sur la Côte des Bar, le berceau de la famille, où l’on ne compte plus les vignes anciennes, la Montagne de Reims, connue pour la puissance de son pinot noir, et la Côte des Blancs, réputée pour la finesse de son chardonnay.

Amendées de composts naturels ces terres diversifiées donnent des raisins aux caractères bien tranchés qui se retrouvent, bien entendu, au plus profond des champagnes Drappier, là où les connaisseurs savent deviner l’âme du vin.

Exclusivement des premières presses

De la vigne au pressoir, les raisins sont manipulés avec le plus grand respect.

Le moût s’écoule par gravité, donc sans pompage, pratique permettant de limiter l’apport de soufre. Seuls les vins de première presse, non filtrés, composent les champagnes Drappier.

Le soufre en quantités infinitésimales

Farouchement opposé à l’excès de soufre, Michel Drappier n’en utilise qu’à doses homéopathiques, les plus faibles de toute la Champagne. Les vins offrent ainsi le plus

souvent des couleurs naturelles avec des ors riches, voire cuivrés, et des arômes plus épanouis. Outre le respect du consommateur, cette pratique autorise une prise de mousse à basse température, particulièrement lente, qui génère une effervescence fine et subtile.

Dans l’intimité de la cave, la famille Drappier orchestre le champagne de demain

Une fois les raisins vinifiés, il appartient de les unir avec précision, sagesse et harmonie, tout en respectant le style de chaque cépage, l’esprit de chaque parcelle, presque en retenant jusqu’au souffle de chaque climat. C’est alors que les trois générations de Drappier se réunissent en autant de conclaves qu’il sera nécessaire pour composer les différentes partitions.

Délicate mission qui, chaque année, conduit à l’assemblage le plus harmonieux. Ils se soucient non pas de la simple homogénéité du vin, mais recherchent plutôt l’expression maximale de chaque cuvée telle qu’elle est née. Un travail qui tient du savoir-faire familial, mais aussi de la philosophie, de la sensibilité vigneronne, de l’amour du travail bien fait.

La Maison Drappier est la seule à effectuer la prise de mousse, le remuage et le dégorgement individuels de chaque flacon, de la demi-bouteille au Melchisédech. Pas de transvasage. Cette pratique traditionnelle assure au vin une fraîcheur et une finesse d’effervescence exceptionnelles.

Des liqueurs d’expédition lentement mûries

Les liqueurs d’expédition séjournent en fûts de chêne puis en dame-jeannes pendant plus de 15 ans, gagnant ainsi en concentration et en noblesse.

Au moment du dégorgement, elles sont ajoutées dans une moindre mesure, afin d’accentuer la longueur en bouche sans jamais alourdir le palais.

Grâce à ce travail, les champagnes Drappier sont plus complets, plus complexes, plus purs aussi car la forte concentration de cette liqueur permet d’en utiliser très peu.

Champagne Drappier Brut Nature

La nature s’exprime totalement et librement : 100 % première presse, 100 % pinot noir, 100 % zéro dosage, avec un tiers de vins de réserve, ce champagne s’adresse aux connaisseurs qui sont de plus en plus nombreux. En 20 ans, sa proportion est passée de 1 % à 20 %. C’est l’un des Brut Nature les plus souples en bouche et les plus acceptés pour les palais habitués aux champagnes dosés grâce au pinot noir récolté très mûr et particulièrement vineux.

D’une pureté extrême, ses arômes de petits fruits rouges, de pêche de vigne et de coing se prolongent lentement dans une bouche franche, fine et tendue pour une véritable aventure gustative. Cette tension est soutenue par une belle sève.

Servir à 8°C à l’apéritif avec des fruits de mer, une petite friture de poissons, des feuilletés sans matière grasse. A table, pour accompagner tout un repas.

En vente à la propriété et chez les cavistes

Champagne Drappier Rosé Brut Nature

100 % pinot noir. Rosé de saignée avec ajout de 5 à 10 % de pinot vinifié en blanc. Non filtré. Non dosé.
Joli nez de fruits rouges et de violette. L’apport du pinot vinifié en blanc lui a légué ses parfums de pêche blanche. Grâce à la prise de mousse à basse température, l’effervescence, tout en dentelle, accompagne des saveurs d’agrumes et de poivre blanc. La bouche révèle la puissance du pinot noir avec une belle vivacité et beaucoup de fraîcheur.

Servir à 9°C à l’apéritif avec des crevettes ; à table sur des carpaccios (veau fermier, saumon), la cuisine japonaise faiblement épicée, les crustacés (crabe royal, homard, langoustines), les desserts aux fruits rouges ou à la rhubarbe.

En vente à la propriété et chez les cavistes

Champagne Drappier Carte d’or

C’est le champagne le plus connu de la Maison. Celui qui représente le plus fort tirage et qui est très largement diffusé chez tous les bons cavistes en France et à l’étranger.

75 % pinot noir, 15 % chardonnay, 10 % pinot meunier, il exprime tous les arômes du fameux raisin noir à jus blanc. Il est recherché non seulement pour sa structure mais aussi pour ses fines notes caractéristiques de fruits rouges agrémentées d’une touche d’épices.

L’étiquette jaune est un clin d’œil au coing, le fruit dont la gelée donne des notes confites et de jolis amers que l’on retrouve dans le Carte d’Or.

Servir à 8°C à l’apéritif, avec des gougères au fromage, des fruits de mer, une andouillette de Troyes braisée, des crustacés.

En vente à la propriété et chez les cavistes

Champagne Drappier Clarevallis Extra Brut AB

Clarevallis est le nom donné par Saint Bernard à l’abbaye qu’il fonde en 1115 à Clairvaux. Ce champagne se compose de 75 % pinot noir, 10 % pinot meunier, 10 % chardonnay et 5 % pinot blanc (blanc vrai), cultivés en agriculture biologique sur le coteau d’Urville. Non filtré, extrêmement peu sulfité (20 mg/l), dosé à 4 g/l c’est une Extra Brut. Bouche équilibrée par un dosage discret sur des saveurs de jolis amers.

Servir à 7°C à l’apéritif ou à table, avec des poissons marinés, tel un ceviche de daurade et de pamplemousse. Salades fraîches d’été, langoustine et légumes croquants.

En vente à la propriété et chez les cavistes